Peu d’enfants ne connaissent pas, à un moment ou un autre, la passion des robots. De fait, nombreux sont les fabricants de jouets à répondre à cette demande. Pour les plus jeunes, la plupart des jouets sur ce thème sont, soient des figurines, soient des jouets télécommandés. Au mieux, certains d’entre eux ont une mécanique très élaborée, mais n’offrent qu’une intelligence artificielle faible, se limitant à des séquences préprogrammées ou à un petit programme de déplacement élémentaire de type « je recule et je tourne lorsque je rencontre un obstacle ». Et surtout, ces jeux ne proposent pas d’apprentissage des bases de la robotique.
Plus tard, à partir de 10 ans, les jeunes amateurs de robotique pourront se régaler avec des LEGO MindStorm ou les robots mobiles Fischertechnik. Mais, en attendant, y a-t-il moyen de répondre aux attentes des plus jeunes ?
Une bonne introduction consiste à participer avec eux aux journées de la Fête de la Science. Cette fête qui se déroule en automne, ouvre les portes des laboratoires aux écoles et groupes en semaine, et aux particuliers le week-end. Je vous recommande vivement de vous tenir informés des manifestations dans votre région grâce au site www.fetedelascience.fr. Pour la robotique, à Paris, à l’université de Jussieu, le département de robotique, l’ISIR (Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique) organise chaque année des activités. Là, à partir de 7 ans, sous l’œil envieux de leurs parents, les enfants peuvent charger un programme dans un robot mobile réduit à sa plus simple expression : une pince, deux roues motorisées et un capteur de mouvement. Le laboratoire utilise pour cette manipulation du matériel Parallax. Une fois relâché, le robot tourne, ouvre et ferme ses pinces, et doit éviter ses autres congénères.
Autre lieu à découvrir, les ateliers de robotique des écoles de la ville de Paris. Vous pouvez y voir évoluer des robots mobiles réalisés en Lego MindStorm et, dans une autre pièce, appréhender la programmation de robot dans le cadre d’un jeu d’initiation à la programmation (un « serious game »), CoLoBot. […]
L’article dans son intégralité est paru dans Planète Robots n°6 du 27 octobre 2010.