Comme chaque année, la finale académique de Paris des Olympiades des Sciences de l’Ingénieur, organisée par l’UPSTI (Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles) a réuni des dizaines de groupes de lycéens parisiens. Cette finale a eu lieu le mercredi 06 mai au siège de GrDF, partenaire de l’événement. Cette fois-ci, Planète ROBOTS a suivi trois équipes du lycée Jean-Baptiste Say : la première construisant un camion de pompiers autonome (CP), la deuxième, un robot serpent (RS) et la troisième, un bras articulé (BA).
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
CP : 3 élèves de 1ère SSI : Guillaume, Maxime et Hugo.
RS : 4 élèves de Terminale S SI : Cynthia, Manon, Noa et Gaël.
BA : 3 élèves de 1ère SSI : Maxime, Maya et Lucas.
Pouvez-vous nous décrire votre projet ?
CP : Nous travaillons sur un camion pompier miniature que nous contrôlons par Bluetooth et qui possède quelques fonctions autonomes. Le but est donc de créer un véhicule d’aide et d’assistance aux sapeurs-pompiers en rendant les commandes du camion plus simples et plus autonomes, permettant ainsi aux sapeurs-pompiers d’être moins exposés au danger.
RS : L’idée des élèves était de créer un robot serpent se déplaçant dans les décombres d’un immeuble après un séisme. Le serpent compte 7 segments reliés par 6 servomoteurs mus par une carte Arduino. Une caméra est placée sur la « tête ». L’observation de vidéos de déplacement de serpents a permis de caractériser le mouvement des segments les uns par rapport aux autres.
BA : Notre Travail Personnel Encadré regroupe la Physique chimie et les Sciences de l’Ingénieur. Nous voulions créer un bras robotisé piloté par une Wiimote. L’intérêt de cette dernière est de permettre, avec un geste du poignet et en appuyant sur les touches, d’attraper et de déplacer un objet. Nous voulions lui donner une application concrète : soulever un verre rempli d’eau !
Pourquoi avoir choisi un sujet de robotique ?
CP : Nous pensons que la robotique est l’avenir des nouvelles technologies car qui dit robotique dit automatisation et il est très important de pouvoir aider les personnes qui s’exposent à des risques tous les jours grâce à des machines capables de réfléchir et d’évaluer des situations.
RS : Aborder de façon ludique et concrète des aspects des sciences de l’ingénieur : matériau, cinématique, énergie, programmation, en stimulant la créativité de chacun et l’émulation du groupe. Le prototype sera le moyen d’appréhender l’influence de nombreux paramètres sur les performances du Serpent : adhérence sur divers type de sols, rugosité orientée de la partie en contact avec le sol.
BA : Nous sommes tous les trois bricoleurs, passionnés par la robotique et l’informatique. Dans ma famille, j’ai une grand-mère qui n’arrive plus à soulever son verre pour boire. Nous pensons que la robotique peut être une aide aux personnes âgées et aux personnes souffrant d’un handicap moteur, elle peut améliorer leur quotidien et leur rendre un peu d’autonomie.
[…] L’article dans son intégralité est paru dans Planète Robots n°36 du 1er Novembre 2015.